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Robertine Barry (1863-1910)
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Robertine Barry (1863-1910)
«Destin de femme»...article de Betty Achard paru dans la revue «Bel Âge», janvier 2012, pages 83-84-85 et 87...
Photos de Robertine...
«Comme elle fait souffrir, cette maladie de l'écrivaillerie!»... Robertine Barry aimait citer cette phrase de Montaigne. Elle n'a pas échappé à ladite maladie. Toutefois, grâce à son caractère bien trempé, à sa grande combativité et à son infatigable persévérance, elle est devenue la première femme journaliste professionnelle du Québec, «ce pour quoi elle est née».
Encore jeune homme, John Barry avait quitté sa verte Irlande et, heureux présage, s'était installé à l'Îsle-Verte où il allait travailler dans le prospère commerce du bois. C'est là qu'il recontre Aglaée (Rouleau). Elle a 20 ans et lui, 36, mais il constitue ce qu'il est convenu d'appeler «un bon parti».
Homme d'affaires avisé, John est également un être de culture, et leur amour commun pour les arts contribue à leur rapprochement. Le mariage est célébré en 1851. Marie Robertine, septième enfant de la famille, voit le jour à l'Îsle-Verte, en 1863. Peu de temps après, tout ce petit monde s'installe aux Escoumins, village dont John Barry va devenir «le maître absolu» : juge, maire, marguillier, officier gouvernemental et même, pour des raisons d'affaires, vice-consul de Suède et de Norvège!
Dès sa plus tendre enfance, Robertine s'affirme. C'est un esprit curieux, rebelle et frondeur qui, selon sa biographe (Sergine Desjardins), développe «un génie spécial pour accomplir ce qui est défendu». Jouer à la poupée ne l'intéresse guère; par contre, elle adore s'occuper de sa petite soeur Évelyne, de 20 mois sa cadette et qui restera à jamais «l'amie».
Très jeune, Robertine acquiert l'intime conviction «qu'elle est faite pour écrire». Personne dans la famille ne s'est vraiment essayé à l'écriture avant elle, mais la culture y est omniprésente: musique et lecture sont une vraie passion pour John et Aglaée. Robertine a accès à tous les grands auteurs de la littérature française, de préférence marquée pour Victor Hugo, selon qui «le XVIIIe siècle a proclamé le droit de l'homme; le XIXe siècle proclamera le droit de la femme» -- prédiction à laquelle elle va adhérer sa vie durant.
À l'époque, la lecture est considérée par beaucoup comme une perte de temps, quand ce n'est pas comme un réel danger, tout particulièrement pour la santé des représentantes du sexe faible...Robertine n'a en cure! D'autant plus qu'à la suite d'un malencontreux accident qui lui cause de sérieuses blessures, elle va avoir amplement le temps de s'adonner à sa passion. «Ses lectures polirent au fil des ans le talent d'écrivaine qu'elle possédait à la naissance».
Dès le temps de l'école primaire, aux Escoumins, puis au Couvent Jésus-Marie de Trois-Pistoles où sa famille s'installera, et enfin chez les Ursulines de Québec, ce talent éclate. Mais elle va très vite découvrir qu'au couvent ce n'est pas tous les jours fête! Quoique adorant apprendre, elle supporte mal la discipline. Malgré cela, les religieuses reconnaissent très rapidement ses dons exceptionnels pour le français, tant à l'écrit qu'oralement. Elle brille aussi en anglais, langue que son père utilise à la maison. Plusieurs de ses compositions sont publiées dans le journal de l'école, «L'Écho du cloître».
Robertine Barry apprécie la solitude, mais elle aime tout autant la fête. Son journal intime révèle entre autres le plaisir qu'elle éprouve à célébrer la Saint-Patrick et la Sainte-Catherine, où l'on chante, danse et déguste la fameuse tire. Louyse de Bienville, une de ses amies, mentionne que «la voir et entendre causer une fois, c'était l'aimer toujours». À 20 ans, elle quitte cette vie faite d'horaires et de règlements et se sent enfin libre.
C'est alors que Robertine commence à s'intéresser sérieusement aux journaux et magazines français, surtout, précisera-t-elle plus tard, «à la presse qui avait mauvaise presse» et qui «provoquait le mépris amusé ou indigné des hommes». Elle éprouve une admiration profonde pour Séverine, de son vrai nom Caroline Rémy, la première et très célèbre journaliste professionnelle française, qui est pour elle «un modèle de détermination». «Des articles revendicateurs, contestataires, avec du mordant», voilà qui plaisait à Robertine: elle serait elle aussi journaliste.
L'idée fait son chemin, mais elle n'en parle à personne, sachant fort bien qu'on lui déconseillerait le choix d'un tel métier, qui n'était pas fait pour une femme et qui, fort probablement, l'empêcherait de se marier et d'avoir des enfants...«Basta!» c'est son mot, elle ne fera pas marche arrière, persuadée «qu'il est bien plus dur de mendier son argent à un mari ou à un père que de le gagner»...
Elle se lance donc, mais se heurte souvent à des fins de non-recevoir et s'offusque carrément quand on lui demande d'écrire de façon anonyne. «Ce que j'écris, je le signe», rétorquera-t-elle. C'est à cette époque de recherche que notre obstinée fait la connaissance de la romancière Laure Conan, qui deviendra non seulement une amie, mais une collaboratrice du «Journal de Françoise» que fonde Robertine sous ce pseudonyme. Il est difficile de vivre de sa plume, et l'Église n'apporte guère d'encouragements à ceux qui s'y essaient, prétextant que «les bons livres donnent le goût de lire les mauvais».
Que nenni, Robertine, incitée entres autres par sa soeur Évelyne qui l'imitera un temps, persiste contre vents et marées. Et puis, un jour de 1891, un homme, faisant fi des préjugés ambiants, offre du travail à Robertine. Il s'appelle Honoré Beaugrand et dirige le journal La Patrie. C'est ainsi que la première femme à faire partie de l'équipe de rédaction d'un quotidien va s'appliquer par sa plume à améliorer «les conditions de vie des femmes à une époque où le féminisme n'avait auccun écho au Québec». La levée de boucliers ne se fait pas attendre, mais Robertine Barry est armée pour se défendre, et ses «Chroniques du Lundi» paraîtront pendant quelque 10 ans.
Cette même année 1891, alors que Robertine s'ouvre à la véritable existence de journaliste professionnelle, John Barry quitte cette vie sans avoir eu la joie de lire les écrits de sa fille, mais en l'ayant touhjours encouragée. La famille vint s'installer à Montréal, rue Saint-Denis. Robertine y élit également domicile. Elle va faire connaissance de Joséphine Marchand-Dandurand et accepte d'écrire pour son magazine «Le Coin du feu». Les deux collègues ne sont pas toujours d'accord, mais elles adorent la discussion, spécialement quand celle-ci porte sur la condition des femmes que Robertine voudrait bien voir en tous points égale à celle des hommes.
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Re: Robertine Barry (1863-1910)
Alors, voici la suite et la fin de son histoire...
On s'en doute, notre journaliste a de nombreux détracteurs, et pas de galants qui se précipitent à ses pieds. «Ne vaut-il pas mieux faire rire de soi parce qu'on est vieille fille que de ne pouvoir rire soi-même parce qu'on est mariée?», aime-t-elle à lancer à qui l'attaque. Pour se reposer un peu de la ville, Robertine accompagne parfois sa mère et ses soeurs à Cacouna, près de Rivière-du-Loup. C'est là qu'elle se rapproche d'Émilie Hudon-Nelligan, mère d'Émile alors âgé de 11 ans, et pour qui elle deviendra «la grande soeur bienveillante».
«L'écrivain hésitant n'avance à rien», telle est la devise de Robertine Barry, et c'est dans cet esprit qu'elle lance au Château Ramezay, en 1895, un recueil de nouvelles, «Fleurs champêtres». Le Tout-Montréal culturel est là, incluant patrons et collègues de travail. Ce qu'elle présentera plus tard modestement comme un «faisceau d'historiettes», sera réédité en 1914, puis en 1984. Lorsque le pamphlétaire Godefroy Langlois devient directeur de la rédaction de La Patrie, il accorde une page entière de son journal à Robertine. «La Fanchette» devient la Page féminine du quotidien. La journaliste y donne libre cours à ses revendications, osant dénoncer «la trop grande ingérence du clergé dans tous les domaines de la vie», incluant la politique -- dont, bien évidemment, les femmes doivent être exclues! Elle va même affronter le redoutable Mgr Bruchési qui se prononce contre l'instruction publique obligatoire (!), et défendre Honoré Beaugrand et Godefroy Langlois qui (horreur!) soutiennent la loge maçonnique «L'Émancipation».
Comme cela se fait en Europe, Robertine Barry, aime tenir salon. «Ses beaux jeudis» sont de «véritables fêtes pour l'esprit». On y discute; Émile Nelligan y lit ses poèmes, à l'image de plusieurs membres de l'École littéraire. La journaliste est devenue «une femme influente», à l'intelligence et à l'élégance remarquées. S'y ajoute une grande générosité qui s'est particulièrement manifestée envers le jeune poète frappée par la maladie. Il a alors 19 ans et, selon bien des écrits qui le prouvent, il est follement amoureux de Robertine, de 17 ans son aînée et qui continue de se considérer comme une grande amie sur qui il peut compter.
Pour notre journaliste, le siècle s'achève dans les honneurs, puisque Wilfrid Laurier, alors premier ministre du Canada, acquiesce à sa demande de représenter les femmes de son pays à l'Exposition universelle de Paris, en 1900 (elle tiendra le même rôle à Milan; entre temps, la France l'aura nommée Officier d'académie).
Peu avant son premier séjour européen, Robertine a décidé non pas sans peine de quitter La Patrie, journal que l'on disait pourtant «le plus radical de Montréal». À Paris, elle fait connaissance d'intellectuelles et se lie particulièrement d'amitié avec Juliette Adam, dont elle partage les idées et les attitudes avant-gardistes. C'est pour elle une période faste. Cependant son corps commence à lui envoyer des signes inquiétants. À son retour, deux mois d'hospitalisation vont s'imposer : elle a été frappée par la typhoïde. Durant cette absence, sa place à La Patrie a été occupée, bien sûr, mais pas toujours dans l'esprit qu'elle aurait souhaité. Elle doit se soumettre à une longue convalescence qu'elle décide de passer au couvent des Dames du Sacré-Coeur de Grosse-Pointe, à Détroit. C'est en ces lieux propices à la réflexion de fonder son magazine, « Le Journal de Françoise», dont les pages allaient être «militantes, provocantes, subversives», et la devise, « Dire vrai et faire bien».
Du bien, malheureusement, elle ne s'en fait guère à elle-même, s'imposant des horaires de travail inhumains. De plus, elle vit un profond chagrin, amoureuse qu'elle est, et sans espoir, du juge Joseph-Émery Robidoux, un homme marié. Robertine se montre d'une extrême discrétion quant à cette situation, déclarant, sans doute pour s'en persuader : «À tous les maux de l'âme et de l'esprit, le travail est encore la meilleure distraction». Comme beaucoup de femmes engagées en ce début de siècle, Robertine va rester célibataire, vilipendée même par certains comme «une impie et libre-penseuse», ce qui ne constitue pas un atout de séduction à l'époque.
Celle qu'on appelait «Monsieur» par dérision autant que par révérence, a pourtant déclaré, à la fin : «J'ai vécu la plus belle vie qu'une femme puisse rêver». Cette vie brutalement interrompue le 7 janvier 1910, des suites d'une «congestion cérébrale» qui l'avait laissée paralyser, privée de parole et incapable d'écrire, lui otant cruellement les armes qu'elle avait si haut portées.
Le jour de ses funérailles, le 10 janvier, Henri Bourassa lançait Le Devoir, d'inspiration catholique et qui se montrera antiféministe. Robertine Barry aurait eu là un adversaire de taille! Le sort en avait décidé autrement. Elle n'avait que 49 ans...
Référence: Sergine Desjardins,
Robertine Barry, La femme nouvelle, 2010, 407 p.;
Robertine Barry, On l'appelait Monsieur, 2011. 489 p.;
Éditions Trois-Pistoles.
http://biographi.ca/009004-119.01-f.php?id_nbr=6542
http://www.librairiepantoute.com/livre.asp?id=isdugjupeugbwpe&/robertine-barry-t-1-la-femme-nouvelle/sergine-desjardins/9782895832188
http://www.librairiepantoute.com/livre.asp?id=isdisdpejuisdsaab&/robertine-barry-t-2-on-l-appelait-monsieur/sergine-desjardins/9782895832287
http://laurentiana.blogspot.com/2009/12/fleurs-champetres.html
Bonne lecture,
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